Jeudi 22 février à 20h00
Tout Public – Durée : 2h00 – Tarifs : de 3.50€ / 8.80€ / 13.20€ / 16.20€
CHANSON FRANÇAISE
Théories de l’esprit et chansons équilibristes, le revenant Benoît Dorémus nous remercie.
“Merci ! Merci beaucoup d’avoir compris ce que c’est d’être un artiste en 2021 !”
“Merci ! Merci beaucoup d’avoir compris ce que c’est d’être un artiste en 2021 !”
Ce sont par ces mots de juillet 2021 que Benoît Dorémus clôture le crowdfunding de son cinquième album, “Désolé pour les fantômes”, saluant sur la toile ses fans de toujours. C’est aussi ainsi, comme à chacun de ses disques, qu’il récapitule sa vie de saltimbanque sur le premier titre de ce nouveau chapitre de sa biographie… « On croit en moi ».
C’est par cet egotrip pensif agressif que le chanteur adulte consentant pose le ton de ce nouvel album, son flow assuré sur des beats électro et des guitares discrètes.
Car oui, on croit en lui. Quinze ans déjà qu’il est là, funambule de la chanson française, un peu plus à chaque fois, indépendant et ouvert. Sur le fil encore une fois, Benoît Dorémus trouve son équilibre, penche parfois vers le féminin, de tendres portraits de femmes, puis vers le masculin, du subtile, il virage à 360° vers le potache, glisse, agile, comme dans le clip de ce premier morceau, sur ses rollers. Dans le single « Désolé pour les fantômes » en duo avec Clio, il est l’amant fragile qui ne sait comment ranger ses valises. Un genou de ballerine qui craque, « La Danseuse blessée », et le poète tombe amoureux. Il se balance, souple et déterminé à nous surprendre de toutes les facettes de ses quarante et un ans…
Quelque part entre la terre et le ciel, le chanteur plébiscité de l’espace par l’astronaute Thomas Pesquet (le titre « Rien à te mettre » tweeté en direct des étoiles) nous rappelle que nous sommes des êtres complexes qui vivons dans plusieurs dimensions, qu’on ne peut pas se battre contre les fantômes, mais que l’on peut les laisser reposer en paix.
C’est par cet egotrip pensif agressif que le chanteur adulte consentant pose le ton de ce nouvel album, son flow assuré sur des beats électro et des guitares discrètes.
Car oui, on croit en lui. Quinze ans déjà qu’il est là, funambule de la chanson française, un peu plus à chaque fois, indépendant et ouvert. Sur le fil encore une fois, Benoît Dorémus trouve son équilibre, penche parfois vers le féminin, de tendres portraits de femmes, puis vers le masculin, du subtile, il virage à 360° vers le potache, glisse, agile, comme dans le clip de ce premier morceau, sur ses rollers. Dans le single « Désolé pour les fantômes » en duo avec Clio, il est l’amant fragile qui ne sait comment ranger ses valises. Un genou de ballerine qui craque, « La Danseuse blessée », et le poète tombe amoureux. Il se balance, souple et déterminé à nous surprendre de toutes les facettes de ses quarante et un ans…
Quelque part entre la terre et le ciel, le chanteur plébiscité de l’espace par l’astronaute Thomas Pesquet (le titre « Rien à te mettre » tweeté en direct des étoiles) nous rappelle que nous sommes des êtres complexes qui vivons dans plusieurs dimensions, qu’on ne peut pas se battre contre les fantômes, mais que l’on peut les laisser reposer en paix.
Mélanie Bauer
CHANT & PIANO
Peintre en humanisme, Nour se sert de ses rêves, des images qui viennent comme des flashs, des images fortes et saisissantes comme lorsqu’elle chante qu’il pleut des hommes, où fait part avec justesse de nos ambiguïtés, de ce que nous cachons derrière ces masques que nous abhorrons, dans Poupées de plomb. L’image nous saisit et nous buvons ses paroles, chantées de cette voix profonde et vibrante, comme nous fixons une photo pour chercher les détails.
Nour montre que toutes les faiblesses peuvent être une force. Si les expressions connues s’entremêlent, c’est qu’elle crée ce qu’elle appelle des « accidents poétiques » grâce à sa dyslexie. Elle entrechoque naturellement des mots qu’on ne ferait pas rationnellement. Cela permet à ses chansons d’avoir plusieurs degrés de lecture, et à l’auteure de se livrer avec pudeur. C’est par ce symbolisme qu’elle permet à l’intime d’avoir une résonance universelle, parce qu’elle n’oppose pas les hommes aux femmes, mais elle raconte l’humain par ce qui nous rassemble : notre vulnérabilité.
Elle est accompagnée sur scène par Viviane Hélary au violon et à l’alto (Fanch/ Face à la mer..), Automne Lajeat au violoncelle (Little Ballroom / Automne…), et Thomas Benoît à la contrebasse (Debout sur le Zinc/ Mon côté Punk), des musiciens qui manient autant l’aspect « classique », que le côté plus « rock’n’roll ». Nour, quant à elle s’occupe du piano, qui lui arrive de malmener quelques peu…
Ainsi , elle enrobera des cordes de papier alu, ou encore utilisera un tournevis, ou une clé à molette pour aller farfouiller à l’intérieur… Et même un marteau.